Émotions, ces amies qui nous veulent du bien
15 octobre 2023
Techniquement, les émotions sont le reflet d’un état physiologique associé à une grande variété de sensations, de pensées et de comportements. Elles jouent à la fois sur le tableau du corps et de l’esprit. Sur le corps, car elles sont souvent associées à des sensations internes « les papillons dans le ventre » ou « avoir la gorge nouée » en sont des exemples. Sur l’esprit car elles sont généralement couplée à des pensées, à des cognitions : « je suis amoureux.se », « je suis stréssé.e ». Elles induisent ainsi des comportements par exemple « je rougis » ou « j’ai du mal à m’exprimer ».
Si elles nous mettent parfois dans l’embarra, il faut savoir qu’elles sont absolument nécessaires à notre survie en nous permettant d’intégrer les stimulis environnementaux et des les convertir en action. Ce sont les réactions émotionnelles primaires. Par exemple : je me promène dans les bois, d’un coup (surprise) je vois un ours (peur), => je prends la fuite ou je me cache (action). Elles font le lien entre le vécu, actuel et passé, et permettent l’adaptation et l’anticipation.
Il n’y a donc pas d’émotion positives, ni d’émotion négative, mais simplement des émotions. Elles peuvent être confortables ou inconfortables. Et si parfois, être triste est très désagréable comme dans le désespoir, à d’autres moments on peut y trouver un certaine forme de confort comme dans la mélancolie.
Sachez enfin que si nous sommes persuadés que c’est un événement ou une interaction qui déclenche l’émotion, en réalité, elle naît de l’interprétation cognitive que nous nous faisons du dit événement ou de la dite interaction. Elles dépendent donc de nous et nous en sommes responsables…
Et ça, c’est vraiment génial, car cela signifie que nous avons tous·tes le pouvoir de les vivre différemment.
Les émotions, ces messager·ère·s intérieur·e·s
Ce sont donc nos messager·ère·s internes, venant nous communiquer, nous délivrer un message, une information.
Les émotions dites primaires sont indépendantes de l’âge ou de la culture. Il s’agit de : La joie, la surprise, le dégoût, la tristesse, la peur, la colère. Elles se déclinent ensuite de manière beaucoup plus subtiles et détaillées en une riche gamme émotionnelle. Les roues et autres cartes des émotions donnent une idée du panel de ressentis que nous avons tous·te·s la chance de pouvoir connaître.
Notre culture occidentale ne nous apprend pas à prendre conscience de leur intérêt, et encore moins à les écouter. Alors qu’elles sont le langage nous permettant de communiquer avec nous même de manière simple et directe pour qui en maîtrise un temps soit peu les basiques.
Être à l’écoute de ses émotions, c’est donc permettre d’établir un dialogue interne de qualité, avec soi même.
Dans quel but ?
-
Simplement pour (mieux) se comprendre et gagner en connaissance de soi, de ses fonctionnements, de ses schémas. Et c’est une des clefs importantes pour aller vers le « se sentir bien » ;
-
Mais aussi pour prendre des décisions éclairées et consenties, car les sentiments sont parties prenantes du processus de prise de décision ;
-
Et aussi parce qu’apprendre à connaître et à reconnaître ses émotions permet d’apprendre à percevoir celles des autres et donc invite à développer son empathie.
Ce qui est chouette, c’est qu’il est possible d’apprendre à tout âge l’écoute émotionnelle, certain·e·s parle aussi d’intelligence émotionnelle. C’est accessible à tous·tes, et c’est un axe qui prend une place importante dans mes accompagnements.
Hypnose et d’écoute émotionnelle
Il est tout à fait possible d’utiliser les outils d’écoute émotionnelle sans hypnose. Elle reste cependant, à mon sens, un moyen pertinent et efficace pour les découvrir.
L’état modifié de conscience, permet en effet de disposer d’un accès privilégié pour aller interroger ses émotions pour qui n’est jamais allé se questionner. La transe permet de laisser de coté ses habitudes et permet de s’ouvrir à des perspectives et des ressentis différents.
En séance, je questionne régulièrement les personnes que j’accompagne sur leurs ressentis émotionnel. Je les invite à prendre le temps d’écouter les messages que leurs émotions leurs amènent. Ce travail se fait de façon graduelle, à la fois sur des émotions agréables et désagréables. Je leur propose ensuite de poursuivre ce travail dans leurs quotidiens.
A la manière de l’apprentissage d’une langue nouvelle, une pratique régulière de l’écoute émotionnelle permet de gagner en fluidité et d’intégrer pleinement ce processus.
Émotions, ces amies qui nous veulent du bien
15 octobre 2023
Qu’est ce qu’une émotion
L’étymologie du mot fait encore débat aujourd’hui. Néanmoins, il apparaît que mot « émotion » provient du mot français « émouvoir » lui même basé sur le latin emovere, « chasser, remuer, ébranler » au sens propre comme au figuré. Intéressant non ?
Techniquement, les émotions sont le reflet d’un état physiologique associé à une grande variété de sensations, de pensées et de comportements. Elles jouent à la fois sur le tableau du corps et de l’esprit. Sur le corps, car elles sont souvent associées à des sensations internes « les papillons dans le ventre » ou « avoir la gorge nouée » en sont des exemples. Sur l’esprit car elles sont généralement couplée à des pensées, à des cognitions : « je suis amoureux.se », « je suis stréssé.e ». Elles induisent ainsi des comportements par exemple « je rougis » ou « j’ai du mal à m’exprimer ».
Si elles nous mettent parfois dans l’embarra, il faut savoir qu’elles sont absolument nécessaires à notre survie en nous permettant d’intégrer les stimulis environnementaux et des les convertir en action. Ce sont les réactions émotionnelles primaires. Par exemple : je me promène dans les bois, d’un coup (surprise) je vois un ours (peur), => je prends la fuite ou je me cache (action). Elles font le lien entre le vécu, actuel et passé, et permettent l’adaptation et l’anticipation.
Il n’y a donc pas d’émotion positives, ni d’émotion négative, mais simplement des émotions. Elles peuvent être confortables ou inconfortables. Et si parfois, être triste est très désagréable comme dans le désespoir, à d’autres moments on peut y trouver un certaine forme de confort comme dans la mélancolie.
Sachez enfin que si nous sommes persuadés que c’est un événement ou une interaction qui déclenche l’émotion, en réalité, elle naît de l’interprétation cognitive que nous nous faisons du dit événement ou de la dite interaction. Elles dépendent donc de nous et nous en sommes responsables…
Et ça, c’est vraiment génial, car cela signifie que nous avons tous·tes le pouvoir de les vivre différemment.
Les émotions, ces messager·ère·s intérieur·e·s
Ce sont donc nos messager·ère·s internes, venant nous communiquer, nous délivrer un message, une information.
Les émotions dites primaires sont indépendantes de l’âge ou de la culture. Il s’agit de : La joie, la surprise, le dégoût, la tristesse, la peur, la colère. Elles se déclinent ensuite de manière beaucoup plus subtiles et détaillées en une riche gamme émotionnelle. Les roues et autres cartes des émotions donnent une idée du panel de ressentis que nous avons tous·te·s la chance de pouvoir connaître.
Notre culture occidentale ne nous apprend pas à prendre conscience de leur intérêt, et encore moins à les écouter. Alors qu’elles sont le langage nous permettant de communiquer avec nous même de manière simple et directe pour qui en maîtrise un temps soit peu les basiques.
Être à l’écoute de ses émotions, c’est donc permettre d’établir un dialogue interne de qualité, avec soi même.
Dans quel but ?
-
Simplement pour (mieux) se comprendre et gagner en connaissance de soi, de ses fonctionnements, de ses schémas. Et c’est une des clefs importantes pour aller vers le « se sentir bien » ;
-
Mais aussi pour prendre des décisions éclairées et consenties, car les sentiments sont parties prenantes du processus de prise de décision ;
-
Et aussi parce qu’apprendre à connaître et à reconnaître ses émotions permet d’apprendre à percevoir celles des autres et donc invite à développer son empathie.
Ce qui est chouette, c’est qu’il est possible d’apprendre à tout âge l’écoute émotionnelle, certain·e·s parle aussi d’intelligence émotionnelle. C’est accessible à tous·tes, et c’est un axe qui prend une place importante dans mes accompagnements.
Hypnose et d’écoute émotionnelle
Il est tout à fait possible d’utiliser les outils d’écoute émotionnelle sans hypnose. Elle reste cependant, à mon sens, un moyen pertinent et efficace pour les découvrir.
L’état modifié de conscience, permet en effet de disposer d’un accès privilégié pour aller interroger ses émotions pour qui n’est jamais allé se questionner. La transe permet de laisser de coté ses habitudes et permet de s’ouvrir à des perspectives et des ressentis différents.
En séance, je questionne régulièrement les personnes que j’accompagne sur leurs ressentis émotionnel. Je les invite à prendre le temps d’écouter les messages que leurs émotions leurs amènent. Ce travail se fait de façon graduelle, à la fois sur des émotions agréables et désagréables. Je leur propose ensuite de poursuivre ce travail dans leurs quotidiens.
A la manière de l’apprentissage d’une langue nouvelle, une pratique régulière de l’écoute émotionnelle permet de gagner en fluidité et d’intégrer pleinement ce processus.